Nos Réseaux étaient présents et mobilisés au Salon de l'agriculture à Paris !
Au delà de la tenue de stand ou de leur présence en tant qu'invité sur des stands de collectivités (département, région...), les membres de nos Réseaux ou leur tête de Réseau Nationale se sont mobilisés au Salon International de l'Agriculture à Paris. Retours sur quelques événements marquants :
Terre de Liens
La fondation présentait son 3ème rapport sur l'état des terres agricoles : "Le portage foncier agricole, levier pour une agriculture en transition ?". Il dénonce le trop difficile accès aux terres agricoles.
Alors que la France entend se doter en 2024 d’une loi en faveur du renouvellement des générations agricoles - duquel dépend notre souveraineté alimentaire, les nouveaux chiffres de Terre de Liens montrent qu’il sera impossible d’endiguer la disparition des fermes et des agriculteur·trices si le gouvernement ne réhausse pas drastiquement son investissement. Telles que programmées, les aides de l'Etat couvrent 0,5% des besoins en installations. Bientôt une France sans paysan·nes ?
Ce rapport a été présenté le mardi 27 février, la présentation est disponible en replay.
Réseau CIVAM
Le Réseau Civam est intervenu dans une discussion en direct à l'Agora pôle Agri-recrute sur la place des femmes dans le monde agricole. Les groupes "femmes et milieu rural" des Civam ont été présentés par Inès. Un quart des agriculteurs sont des agricultrices. Ce qu'elles ont en commun, c'est peut-être la volonté d'affirmer leur place, quand longtemps leur travail a été invisibilisé, en raison de l’absence de statut professionnel. De remettre en cause, aussi, une répartition sexuée des tâches qui a souvent été la norme. Encore parfois.
La FNAB
La Fédération Nationale d'Agriculture Biologique a participé à la table ronde sur l'avenir de la bio.
Alors que le grand débat sur l'agriculture a été annulé, les agriculteurs et agricultrices se sont vus refuser l'accès au débat improvisé avec le Président de la République samedi lors de l'inauguration du Salon par celui-ci. Pourtant les bio ont des choses à dire au gouvernement. Ils et elles sont venu.es de loin et on leur refuse l'écoute. 14% des fermes françaises sont en bio. Le gouvernement ne peut plus continuer de les ignorer.
