La Journée mondiale de l’eau qui a lieu chaque année le 22 mars vise à accélérer le changement pour résoudre la crise de l’eau.
Greenpeace a publié en février dernier un rapport d’enquête qui analyse le système de gouvernance qui préside à la gestion quantitative de la ressource en eau en France, et notamment à la gestion de l’irrigation. Les conclusions sont alarmantes. Il révèle une gestion de l’eau trop souvent influencée par les intérêts de l’agro-industrie, au détriment de l’intérêt général et des impératifs environnementaux. Les constats sont inquiétants :- Priorité donnée aux cultures intensives très consommatrices d’eau, comme le maïs
- Sur-représentation des intérêts privés agricoles dans les instances de décision
- Laxisme dans l’application des réglementations
- Manque de transparence et conflits d’intérêts dans la gouvernance locale
- Encadrer les conflits d’intérêts au sein des instances de gouvernance
- Renforcer la transparence et la pluralité des acteurs agricoles représentés
- Redonner aux enjeux écologiques une place centrale dans la gestion de l’eau
- Sanctionner les violences commises contre les militants et agents publics engagés pour la protection de l’eau
En tant qu'associations qui accompagnent au quotidien sur nos territoires les agricultrices et agriculteurs qui choisissent des systèmes agro-écologiques adaptés à leurs territoires, nous tenons à rappeler que des solutions de stockage et des systèmes d’irrigation efficaces existent déjà dans de nombreuses fermes agro-écologiques. Il faut donc avant tout sortir d’un système agro-industriel toujours plus gourmand en eau et privilégier ces solutions déjà mises en œuvre par l’agriculture citoyenne et territoriale que nous défendons.
Il est urgent d’adopter une gestion plus équitable et durable. Et, n'oublions pas que "Chaque bouchée mangée en bio préserve la qualité de l’eau !"
