Dix ans après son acquisition par Terre de Liens, la ferme collective de la Tournerie continue d'incarner un modèle de ferme collective et diversifiée. Elle permet de créer du lien avec les citoyens, grâce aux nombreuses animations proposées chaque année sur la ferme.
Ca y est la Tournerie a soufflée ses 10 bougies !
A Coussac-Bonneval, en Haute-Vienne, la ferme collective de la Tournerie a accueilli plus de 500 personnes à l'occasion de ses 10 ans.
En 2015, un collectif de 11 agricultrices et agriculteurs, soutenu par Terre de liens, reprenait, sur la commune de Coussac-Bonneval, La Ferme de La Tournerie gérée jusque-là par un seul paysan. Dix ans plus tard, certains associés ont changé mais le terme « collectif » est toujours aussi important. La Ferme a donc fêté ses 10 ans samedi 14 juin.
Et pour cela elle a mis les petits plats dans les grands. Au menu : promenade ornitho, marché artisanal et associatif, visites guidées, repas paysan, conférences, concerts.
En 2024, la ferme collective de la Tournerie évolue
Trois des associé·es fondateurs (Charline, Hélène et Thomas) poursuivent leurs activités et des nouvelles·aux rejoignent l’équipe. Tous les ateliers sont repris, sauf l’atelier cochons qui s’arrête. Parmi les nouveaux, il y a des anciens saisonniers, comme Bastien (maraichage). Adèle, qui a découvert la ferme lors d’un tour à vélo, s’occupe des vaches. « Certain·es sont passé·es en wwoofing et ont choisi de se lancer » confie Charline. Côté brasserie, Julien a passé une annonce sur un groupe d’échange entre brasseurs et Mathieu a été séduit par le projet. Salomé (pain), Yann (fromage) et Pauline (chèvre, projet brebis lait) montent également à bord. Ils et elles sont salarié·es ou stagiaires pour le moment, le temps de se lancer, et pourront à terme rejoindre le GAEC.
La ferme emploie par ailleurs un salarié en maraîchage et une en fromagerie, des saisonniers, et 2 salariés alternent pour le marché, ce qui fait au total 12 équivalents temps plein pour une surface de 90 hectares !
Dans cette phase de transition, le modèle Terre de Liens est facilitant : « Si les choses vont dans le bon sens, c’est parce que nous souhaitions poursuivre l’activité. On s’est mobilisé pour recruter. Ceux qui sont partis ont pris le temps de transmettre leurs ateliers. » indique Charline. Le fait d’être locataire de Terre de Liens nous aide : les parts sociales du GAEC sont plus accessibles puisque nous ne sommes pas propriétaires des terres et du bâti, ça rend les choses possibles ».
Ils ont chacun leurs responsabilités dans leurs ateliers mais l'entraide est fondamentale. Ils partagent notamment la rémunération, donc si, une année, il y a une production qui diminue ou souffre d’une intempérie, ils partagent la rémunération et donc le risque. L’autre avantage, c’est en termes de commercialisation, le collectif la rend plus efficace.
Plus qu'une ferme
La Tournerie n’est pas seulement une ferme, c’est également un lieu de vie ouvert sur le monde. Un magasin accueille la clientèle deux fois par semaine. On peut y déguster la bière brassée sur place et profiter de spectacles en été comme en hiver... Et les projets ne manquent pas ! La Tournerie est devenue un point de sociabilisation alternatif important.
La tournerie recherche des associé.es !
