Nouvelle-Aquitaine Initiative pour une agriculture
Citoyenne et Territoriale

Le vendredi 6 décembre à Angoulême avait lieu le Comité Régional d'Orientation de l'Agriculture Biologique (CORAB)

Cette année le Comité avait pour thème : "Adaptabilité et résilience : la bio face aux défis d'aujourd'hui et de demain !" Il se tenait en présence de la DRAAF, du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, de Bio Nouvelle-Aquitaine et INTERBIO Nouvelle-Aquitaine.

De nombreux discours ont rappelé l'importance de l'agriculture biologique et l'objectif de maintenir les fermes en bio. L’agriculture bio contribue à l’amélioration de la qualité de l’eau et des sols, à la préservation de la biodiversité, à la création d’emplois, tout en réduisant les risques pour la santé des actifs agricoles et des riverains.

Lévolution de la Bio 2023 chiffresLa matinée était comme chaque année dédiée à la Dynamique des projets bio en Nouvelle-Aquitaine (par Bio Nouvelle-Aquitaine), et à l'état des filières et des marchés en bio avec les premiers éléments de reprise (par INTERBIO Nouvelle-Aquitaine). La Chambre régionale d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine a présenté les actions et les résultats sur les coûts de production en grandes cultures et en élevage.

L'après-midi, c'est Serge ZAKA, agroclimatologue, qui était l'invité vedette de cette journée. Son intervention portait sur le fait que "prendre conscience de l'impact du changement climatique, c’est trouver des leviers techniques sur les exploitations". Passionné de météo et chasseur d’orages, Serge Zaka est docteur en agroclimatologie et chercheur modélisateur scientifique. Il démysitfie les climatosceptiques et fait de la vulgarisation à grande échelle. Selon lui il faut refonder toute notre agriculture d’ici 2050. Sa conférence a été suivi par des retours d’expériences d'agriculteurs.

Zoom sur les Chiffres 2023 et tendances 2024

carto du nombre des fermes bioEn Nouvelle-Aquitaine, les données de 2023 montrent une augmentation de 1 % du nombre de producteurs, mais une réduction de 4 % des surfaces cultivées en bio. En effet, 638 nouveaux producteurs ont rejoint le secteur bio, tandis que 544 ont cessé leur activité en raison de départs à la retraite, de cessions ou d’arrêts de certification. La part des sortants reste relativement stable, passant de 5,9 % en 2022 à 6 % en 2023.

La diminution des surfaces en bio, malgré un solde positif de nouveaux producteurs, est principalement attribuée à des projets de plus petite taille et à un recul des surfaces dédiées aux grandes cultures. Toutefois, le repli des surfaces fourragères a été partiellement compensé par une augmentation des surfaces en herbe. En conséquence, la part des surfaces agricoles utiles (SAU) en bio dans la région a légèrement baissé, passant de 9,4 % à 9,2 %.

Quatre départements dépassent les 10 % de la SAU en bio et conversion : la Gironde, la Dordogne, le Lot-et-Garonne et la Haute-Vienne.

La Nouvelle Aquitaine est la première région à introduire des produits bio dans les cantines. Autre chiffre clé, 30 % des installations se font en bio. Ces chiffres sont extraits de l'Observatoire Régional de l’Agriculture Biologique(ORAB) en Nouvelle-Aquitaine. Ce dernier se compose des Chambres d’Agriculture de Nouvelle-Aquitaine, Bio Nouvelle-Aquitaine et Interbio Nouvelle-Aquitaine. Il documente la filière bio régionale de l’amont à l’aval, à différentes échelles. Consultez le rapport.

Pour plus d’informations sur les données chiffrées nationales, consultez le site de l’Agence Bio.